La maison verte et rouge

Dans la maison verte et rouge,

La nuit on y dansait d’ivresse.

D’ivresse se battaient les amants,

Le matin ils se cachaient de honte.

 

Il y avait là des juges silencieux,

Des amis d’occasion, amis par dépit.

Il y avait là, à la longue l’habitude,

L’habitude donna vie à l’absence.

 

Le rouge et le vert, comme la vie et le feu,

Les couleurs dataient de la veille des noces

Il était marchand, elle était forte et belle

Cela suffisait pour une étreinte, une alliance.

 

Dans ce tourbillon où, maintenant je sais,

L’amour brulait autant que les promesses,

Promesses autrefois faites aux anciens.

Avaient-ils sous-estimé la durée de l’éternité ?

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